L'association Terre Pure en France et au Népal
voeux des jeunes moines pour l'année 2021
Voeux des filles de Jeewan Uthhan Children Home pour 2021
Depuis fin 2020 nous aidons particulièrment la maison pour enfants Jeewan Utthan Children Home qui n'avait plus de sponsors permettant de prendre en charge tous les enfants ...
début 2021 Jeewan Utthan Children Home nous a écrit ceci :
(c'est une traduction google) :
« Nous tenons à partager notre profonde gratitude pour votre temps et vos efforts précieux pour coordonner les ressources pour la maison. Nous sommes très heureux de recevoir votre soutien, votre gentillesse, votre amour et votre bénédiction pour nos enfants.
En fait, le sens de Jeewan Utthan est « élévation de la vie ». Nous voulons juste partager un bref aperçu de la création de Jeewan Utthan. Bimaya Tamang est la fondatrice et présidente de Jeewan Utthan Children Home. Elle est née dans un village reculé d'une famille pauvre et analphabète engagée dans l'agriculture. Au moment de son enfance au Népal, il y avait de nombreux problèmes d'inégalité, de caste et de discrimination sexuelle. Elle a pu comprendre les difficultés des Népalais à partir de son expérience personnelle, ce qui l’a amenée sur la voie du service aux pauvres, aux personnes sans défense et discriminées. À la fin des années 90, elle a eu la chance de travailler comme bénévole puis employée pour les ONG appelées Action Aid et New Era. Pendant ce temps, elle a compris profondément le chagrin de nombreuses personnes marginalisées. Elle a tissé de nombreux liens dans le domaine social et avait le souhait de développer son travail et de faire plus de bien à la société. A l'époque où il y avait une insurrection maoïste et une guerre civile au Népal, de nombreux enfants étaient orphelins et impuissants. Pendant cette période. Bimaya livrait de la nourriture, des vêtements et des médicaments aux enfants touchés dans les villages isolés. Lorsque la guerre s'est intensifiée, les ONG n'étaient plus en mesure de travailler dans les villages reculés car les maoïstes avaient bloqué l'accès, Bimaya n'a pas été en mesure de continuer son travail et de fournir de l'aide. Dans cette situation, de nombreux hommes, femmes et enfants innocents ont beaucoup souffert.
En 2003, Bimaya a décidé de créer sa propre ONG, Jeewan Utthan, dédiée à l'amélioration des conditions de vie des femmes et des enfants. Au début, Jeewan Utthan avait commencé à diriger et à participer à de nombreux programmes éducatifs et d'autonomisation, en particulier dans les zones rurales reculées du Népal. En faisant ce travail, Bimaya a rencontré de nombreux enfants souffrant de la pauvreté, des catastrophes naturelles et du conflit maoïste. Elle était profondément convaincue que les enfants étaient l’avenir radieux de notre pays et elle a commencé à les secourir et a créé le foyer pour enfants Jeewan Utthan pour améliorer la vie des abandonnés et des impuissants. En ce qui concerne le soutien financier de notre maison, nous ne recevons pas de soutien gouvernemental. Au début, Bimaya avait de très bons revenus et elle a personnellement financé tous les coûts de la maison pendant quatre ans. Après cette période, un ami proche de Bimaya, Allan Baldock, qui est un citoyen australien, avait financé les dépenses alimentaires, et les membres du conseil d'administration de JEEWAN UTTHAN ont financé d'autres dépenses mais en 2014, Allan a pris sa retraite et il n'a pas été en mesure de continuer son soutien.
Heureusement, à ce moment là nous avons rencontré Pasang Sherpa, qui est népalais. Après sa visite chez nous avec un citoyen australien,, il a décidé de soutenir nos enfants. Pasang a créé et enregistré Jeewan Utthan Australia en tant qu'organisation caritative au sein du gouvernement australien. À la fin de 2019, notre accord était arrivé à son terme. Pendant cinq ans, Jeewan Utthan Australia avait fourni des fonds indispensables pour les besoins quotidiens et l'infrastructure de notre maison. Nous sommes sincèrement reconnaissants à tous les membres de l'Australie pour leur contribution, leur amour et leur respect. Malheureusement, Jeewan Utthan Australia n'a pas pu continuer à nous soutenir depuis le début de 2020 en raison de la pandémie de covid et de problèmes personnels. Nous avons également de bons amis à travers le monde, qui ont grandement soutenu et contribué pour nos enfants.
Actuellement, nous recherchons un remplaçant pour le support régulier que nous recevions de l'Australie. Pour le moment, nous n'avons que vous (Terre Pure) comme sponsor régulier des enfants. Avant 2015, la maison d’enfants était dans un logement loué et a dû déménager plusieurs fois. Depuis 2015, après le tremblement de terre, nous avons pu obtenir un bail de 15 ans sur 1600 pieds carrés (150 m2) de rizière à Pharping et nous avons pu y construire nos propres maisons. Maintenant, nous sommes heureux parce que nous sommes stables pour une décennie. Nous espérons aussi qu'un jour, nous aurons notre propre place. En ce moment nous avons 15 filles et 8 garçons , au total 23 enfants. Mais c’est fluctuant : nous avons souvent de nouveaux pensionnaires et d’autres qui quittent le lieu.
Quelques unes de nos filleules à Jeewan le 17 juillet 2021 (lors de la fête de Shravan Sankranti)
Nouvelles de nos actions humanitaires en Inde et au Népal du 24 juillet 2020
Bons jours à tous !
Comme vous le savez sans doute la situation dans ces 2 pays a bien empiré pour les personnes qui étaient déjà les plus démunies surtout à cause du confinement qui ne permet plus aux travailleurs journaliers de gagner un peu d'argent;
c'est pourquoi je commence ces nouvelles en faisant d'abord appel à vous en ce qui concerne l'école (où il y a plus de 1000 élèves de familles très pauvre) que nous aidions déjà (modestement) à Sarnath, en Inde, à côté de Varanasi (anciennement Bénarès).
Sarnath est le lieu où le Bouddha a donné son premier enseignement sur les 4 Nobles Vérités.
Hier c'était l'anniversaire de cet événement et Valentino, le fondateur de cette merveilleuse école (Alice Project) avait posté cette info :
Réouverture d'Alice Project :
"On repart après des mois de confinement, de sacrifices et de peur. Lentement, on essaie de revenir à la routine. Nous avons ouvert le bureau de l'école pour reprendre une activité nominale : relations, documents d'audit, nouvelles inscriptions, administration, newsletter, contacts avec les sponsors, bureaucratie, préparation diplômes et bulletins ;.. Beaucoup de travail en retard. Il y a beaucoup de nouveaux problèmes à résoudre : la pauvreté soudaine de nombreuses familles de nos étudiants qui ont perdu leur emploi à cause de la paralysie de chaque activité à cause de l'épidémie ; la sécurité des salles de classe en vue d'une éventuelle distanciation imposée par le gouvernement ; les nouvelles inscriptions ; l'auberge (qui sera malheureusement considérablement réduite) ; l'assurance des salaires pour les enseignants face à une réduction significative des recettes...
Ça va être difficile de penser à l'éloignement dans les salles de classe qui, en temps normal, accueillaient une moyenne de 40 élèves par classe. En Italie, on les appellerait ′′ classes poulailler ". Nous n'avons jamais compris pourquoi ce terme péjoratif. Ce sera parce qu'aucun de nos enseignants n'a signalé à la direction des difficultés de gestion de classe et des problèmes sérieux de discipline.
Je me souviens avoir visité des écoles privées qui avaient des classes avec 80, 90 élèves, tellement que de nombreux étudiants étaient obligés de rester debout ou de s'asseoir par terre ! Dans ce contexte, les absences étaient une... bénédiction !
La reprise est lente et oscille entre abeilles et fermetures par le gouvernement. Après le confinement total, qui a duré environ trois mois, le gouvernement a opté pour une fermeture.... flexible : tout le monde à la maison seulement le samedi et le dimanche. Un compromis difficile à comprendre. L ' obligation de masques reste pour tous les jours comme l'interdiction de l'assemblage.
De temps en temps, on a des nouvelles d'un foyer à la fois Sarnath et à Varanasi. Le gouvernement intervient immédiatement ′′ quarantainisant ′′ non seulement la famille du infecté, mais aussi tout le quartier où vit la famille.
Beaucoup de familles survivent grâce à la charité des ONG. Notre Temple de Tara se distingue dans cette œuvre caritative qui a distribué des milliers de colis vivres à la fois à Sarnath et à Bodhgaya. Parmi les bénéficiaires de la générosité des nonnes du Temple figure également notre école à laquelle des vivres ont été données pour les résidents de l'auberge"
je joins quelques photos d'alice project et de Varanasi qui datent d'il y a bientôt 2 ans...
DONC SI VOUS VOULEZ ET POUVEZ AIDER, VOUS ÊTES TRÈS BIENVENUS
Vous pouvez aider ponctuellement, l'ensemble de l'école, ou bien parrainer une jeune indienne pour qu'elle puisse continuer ses études dans cette école... dans ce cas répondez à ce mail et je vous enverrai des détails... et le dossier d'une enfant éventuellement.
je joins aussi le RIB de Terre Pure
les dons donnent droit à réduction d'impôts, on envoie les reçus fiscaux en début d'année
et juste quelques nouvelles en ce qui concerne nos jeunes étudiant(e)s au Népal :
Bien que le Népal soit toujours confiné, les écoles toujours fermées il y a (officiellement en tous cas) très peu de cas de covid (44 décès jusqu’à ce jour) . Le principal problème est toujours le manque de revenus pour les népalais. Les frontières sont fermées depuis le mois de février... donc aucun touriste ! mais tous nos étudiants et étudiantes vont bien
Pour les petits moines le confinement est même une chance car leur lama, Jangtsé Tcheudjé Gosok Rinpoché est toujours avec eux depuis le monlam ;
toutes nos étudiantes passent dans la classe supérieure même si elles ont moins étudié...mais pour le primaire c'était presque la fin de l'année.
on ne sait pas encore si celles qui étaient en classe 12 "education" vont pouvoir déjà travailler en tant d'institutrices pour les petites classes, le gouvernement népalais n'a pas encore pris de décision...
les 2 étudiantes qui étaient en agriculture passent en classe 12 et en même temps elles vont un peu travailler dans le jardin de l'hôpital des villages pour que les soignants et malades aient un peu de légumes et fruits frais... et aussi dans le jardin de la nouvelle gompa construite grâce aux sponsors de Terre Pure pour planter des arbres fruitiers et des fleurs... et "nos" sages femmes travaillent toujours à l'hôpital.
Dans les villages que nous aidons depuis le tremblement de terre (autour de Rajbas) tout va bien du point de vue santé, pas de problèmes dûs au Corona, mais les villageois qui travaillaient à l'extérieur n'ont plus de revenus car ils ne peuvent plus se déplacer... ne reste pour survivre que les maigres récoltes dans ces montagnes et l'aide du gouvernement ... En ce moment tous les villageois plantent le riz…
Nous parrainons maintenant 3 soeurs dans un orphelinat à une demi-heure de kathmandou... leur maman est morte lors du tremblement de terre. Mais là elles sont en sécurité et heureuses ... Si vous voulez voir quelques photos de cet orphelinat vous pouvez suivre ce lien : https://www.facebook.com/
il manque une « demi » marraine pour la plus grande des 2 sœurs, Pema, pour compléter son parrainage si quelqu’un veut bien participer …
et nous parrainons d'autres jeunes filles encore mais j'enverrai des nouvelles perso aux parrains et marraines à propos de leurs filleul(e)s du Népal, dès que j'en aurai (quand les écoles rouvriront en tous cas)...
mais je me répète, en ce moment le besoin le plus urgent est en Inde, pour les écoles Alice Project.
2 autres façons de participer :
- nous allons organiser une journée avec yoga et massage (et d'autres choses si vous le proposez) dont le but sera de vous faire plaisir tout en collectant des fonds pour Alice
sI VOUS ÊTES PRÈS DE TERRE PURE (09320 SOULAN) dans les prochains jours dites le nous pour que nous vous envoyons le programme de cette journée
- je vous propose aussi d’acheter une (ou des) thangka (réalisée par un artiste népalais, donc cela pourra aussi aider ces artistes) à un prix minimum, également pour envoyer le bénéfice pour cette école Alice Project ….(en pj un exemple, j’enverrai d’autres photos avec les dimensions et prix minimum si vous êtes intéressés)
Merci pour tout ce que vous avez déjà fait et à plus tard pour d'autres nouvelles !
Anik
3 Mai 2018 :
Nouvelles envoyées par Didier qui était bénévole au Népal , à l'école monastique, du 26 mars au 3 mai :
« Arrivé il y a plus d un mois, l’une des priorités était d offrir un maximum de fruits pour les vitamines et du yogourt pour le calcium.
Ensuite, j ai essayé d ouvrir le dispensaire régulièrement pour traiter avec des huiles essentielles de nombreux cas de teigne.
On a eu la chance d avoir Rinpoché jusqu' au 19 avril, donc le passage de nombreux sponsors et par conséquent une nourriture très variée.
Quelques moines sont montés en jeep faire une Pouja et mandala au petit village où l on aide à reconstruire le petit temple (Rajabas). Ils en ont profité pour apporter les vêtements de bébé que j’avais récoltés en France.
Avec les dons, on a fait installer une énorme machine à laver, ce qui va aider à améliorer l’ hygiène.
En parlant d’hygiène, on a aussi acheté plein de savons, brosses à dents et dentifrices.
Sinon j' ai vu des enfants heureux respirant le bonheur qui n' attendent qu’à être parrainés puisque il y a une rotation : certains retournent dans leur village, d autres continuent leurs études monastiques en Inde et d’autres nouveaux arrivent au monastère du Népal.
Je crois qu'en tant que sponsor on doit accepter cela..
il y a tellement d enfants à aider!
en ce qui concerne le courrier des enfants : « j ai galéré pour les cartes, je n' ai jamais pu faire écrire quoique ce soit aux enfants (qui étaient très occupés entre la venue de Rinpoché et leurs études) je finis donc tout doucement les 120 cartes que j avais à faire car j y ai rajouté toutes les personnes qui m'ont donné de l argent. J’ai demandé aux plus grands un petit texte en tibétain
J ai vécu un séjour riche en émotions et en partage... Comme à chaque fois. »
13 janvier 2018:
Vous êtes tous invités à l’Assemblée Générale ordinaire de l’association qui aura lieu le 11 février prochain, la convocation est en PJ.
La grande nouvelle de ce début d’année :
75 des petits moines de Phuntsok Tcheuling sont partis début janvier à Bodhgaya pour les enseignements de Sa Sainteté le DalaÏ Lama. Ils y ont retrouvé leur lama, Kyabjé Gosok Rinpoché. Et maintenant ils vont (tous ou au moins ceux qui le désirent) continuer leur voyage vers l'université monastique de Séra, dans le Karnataka, au Sud de l’Inde, pour y poursuivre leurs études. C’est une bonne nouvelles pour tous ceux qui vont vivre cette nouvelle situation car les conditions d’étude et d’hébergement à Séra y seront meilleures pour eux. (http://serameymonastery.org/)
Pour ceux qui avaient un petit filleul à Phuntsok Tcheuling, je joins la liste des jeunes moines qui seront maintenant à Séra. Parfois certains enfants ne s’acclimatent pas en Inde et reviennent au Népal, comme toute situation c’est soumis à l’impermanence. Mais vous serez bien sûr bienvenus pour continuer à les parrainer car les dons sont les seuls revenus des monastères, que ce soit au Népal ou en Inde et nous transférons l’argent au monastère qui les accueille.
Pour les enfants qui sont en Inde maintenant, voici leur adresse :
Gosok Ladang – 79 Sera Mey Monastery -P.o. Bylakuppe – 571104 KARNATAKA STATE – INDIA
Il reste pour le moment une centaine d’élèves moines à Phuntsok Tcheuling, au Népal, ce qui fait que les dortoirs et salles de classe sont moins « surpeuplés ». Mais la majorité de ceux qui restent ne sont pas parrainés et de nouveaux élèves arrivent régulièrement . La priorité est donc, encore, de trouver davantage de parrains.
Les reçus fiscaux :
les reçus fiscaux accompagnés de nouvelles ont été envoyés dernièrement par la Poste. Si vous n’avez pas reçu le votre ou si vous y constatez une erreur, merci de nous prévenir.
8 novembre 2017
de retour du Népal , voici les dernières nouvelles de nos actions
à l’école monastique Phuntsok Tcheuling
De nouveaux élèves ne cessent d’arriver, car beaucoup de familles, surtout dans les zones de montagne, ont vraiment des difficultés pour élever leurs enfants.
il y a actuellement 160 jeunes moines au monastère, dont 60 sont arrivés depuis le début de cette année. Ce qui rend encore plus difficile de couvrir les besoins de tous... C’est pourquoi de nouveaux parrains seraient très bienvenus.
En ce moment c’est assez compliqué pour eux, car Il y a davantage d’enfants à nourrir et beaucoup de frais supplémentaires comme les matelas couvertures, vêtements chauds, livres et matériel scolaires, fruits, produits d’hygiène (dentifrices, serviettes etc) occasionnés par l’arrivée de tous ces nouveaux.
Heureusement, grâce aux dons reçus en plus des parrainages, nous avons pu leur acheter tout cela dernièrement et nous avons même pu envoyer de quoi acheter la peinture pour repeindre les murs des salles de classe très sales et surtout des chambres/dortoirs des enfants. Ils vont les repeindre tout en nettoyant à fond (ce qui est vraiment indispensable car les petites bêtes envahissent les lieux) . C’était important pour l’hygiène.
et aussi nous pouvons vous annoncer un grand progrès pour la santé des enfants (c’est un don supplémentaire des étudiants en médecine de l’association Hap Himalaya qui sont venus en tant que bénévoles en juillet/aout dernier) :
un médecin népalais vient depuis 2 semaines tous les samedis pendant 4 heures et petits et grands peuvent bénéficier de consultations et soins ainsi que les voisins du monastère les plus démunis si besoin est. Hap’Himalaya a offert de quoi rémunérer ce médecin, acheter les médicaments qu’il prescrit et financer les examens qui pourraient s’avérer nécessaires.. et ceci au moins pour 3 mois…
Pour le moment rien de grave en ce qui concerne la santé pour la majorité des enfants. Encore quelques traces de teigne qu’il faut finir d’éradiquer (la teigne est un champignon mais qui, si on le laisse se développer, peut vraiment produire des surinfections dangereuses, ce qui a été le cas mais maintenant tout va bien). C’est donc vraiment un énorme progrès que ce médecin puisse prendre les choses en main avant que les problèmes ne deviennent plus graves et ne s’étendent à tous les petits.
Pour les besoins actuels de l’école monastique c’est donc toujours le même appel :
nous avons besoin
- de parrains pour la « survie » de base à long terme. Il est possible de parrainer un des nouveaux à partir de 10 euros par mois. Je joins le dossier d’un des enfants qui ne sont pas encore parrainés… avec les infos sur le parrainage.
- et aussi de dons pour les besoins complémentaires qui ne peuvent être couverts par les parrainages.
- surtout, actuellement, de quoi pouvoir continuer à acheter des compléments alimentaires comme les fruits ou le yaourt (les parrainages actuels suffisent pour acheter le riz et les lentilles et quelques légumes et un peu de viande une fois par semaine pour les momos du samedi, mais pas davantage).
ENCORE MERCI A TOUS LES PARRAINS ET À TOUS CEUX QUI NOUS ONT PERMIS D’ACHETER LES VÊTEMENTS CHAUDS etc ! Grâce à vous les enfants n’auront pas froid cet hiver (pour info, il n’y a pas de chauffage au monastère et la nuit cela peut descendre , au pire, à près de 0° dehors. Mais la journée il fait bon en général. La nuit les enfants seront sous leurs couvertures et la journée s’ils ont froid ils pourront enfiler leurs polaires et bonnets… et auront bien chaud)
Quant à nos jeunes étudiantes laïques, (les 4 orphelines qui étudient à l’école Chantal Mauduit, les 2 jeunes filles à l’école de sage-femmes et les 3 qui font des études de « management » en classe 11 cette année), elles vont toutes bien et ont repris leurs études après leur mois de vacances dans leurs villages respectifs. Pour le moment elles ont tout ce qui est nécessaire pour étudier dans de bonnes conditions et j’envoie de leurs nouvelles à leurs parrains et marraines respectifs dès que j’en ai. Toutes sont reconnaissantes d’avoir la chance de pouvoir étudier, ce qui ne leur aurait pas été possible sans vous !
Et je termine par autre appel pour le Népal, pour un village de montagne :
En réponse aux dernières nouvelles, des dons ont permis d’ acheter et monter un chauffe eau solaire qui servira principalement aux bébés qui naissent dans le village de Rajbas et à leur maman, et nous vous remercions pour cela aussi.
Mais en ce qui concerne la reconstruction du petit temple (gomba comme disent les villageois) dont j’ai parlé dans les dernières nouvelles… les travaux ont vraiment bien avancés après que la route (détériorée par les glissements de terrain dus à la mousson) ait été réparée. Il ne manque plus grand-chose (relativement bien sûr) pour le terminer.
Voici le message que m’a envoyé Akka Lama : « Just got message today from Gomba Committee.
They need to pay 216000- for suppliers (Iron, Cement bricks etc) and 180,000 for workers. »
Cela fait 2000 euros ( environ, selon le cours du change) pour les matériaux (barres de fer pour la structure, ciment, briques etc) et 1600 euros environ pour les salaires des ouvriers (il y en avait une douzaine ces dernières semaines) .
Si vous voulez participer à cette reconstruction qui est importante pour la vie (et la mort d’ailleurs) de tous les villageois vous êtes bienvenus, dans la mesure de vos possibilités bien sûr ! Depuis le tremblement de terre les villageois espèrent retrouver ce lieu pour se réunir.
À plus tard pour d’autres nouvelles ,,,
Anik
Nouvelles des actions de l’association en Inde et au Népal 21 septembre 2017
Séra Gosok Ladang en Inde
Notre petit groupe de 4 français a passé une semaine au Séra Gosok Ladang, (qui est une subdivision du grand monastère de Séra, dans le Karnataka, qui comprend environ 5000 moines) où beaucoup des jeunes moines que nous parrainons à Phuntsok Tcheuling au Népal vont ensuite continuer leurs études. J’ai envoyé la photo de leur filleul à presque tous les parrains concernés par mail (presque parce qu’il me manque certains mails). Les conditions matérielles à Séra sont très bonnes maintenant er pour étudier c’est l’idéal. D’autant plus qu’actuellement une grande université dédiée aux débats et aux sciences est en construction près du grand temple de Séra Mey et doit être inaugurée par Sa Sainteté le Dalai Lama fin décembre. Tous « nos » enfants sont épanouis et heureux de pouvoir étudier à Séra (sauf un qui aimerait revenir au Népal c’est plus « familial »). Bien sûr, durant toutes ces années, certains sont retournés dans leur famille (en Arunachal Pradesh) et travaillent, mais ceux d’entre eux qui m’ont donné des nouvelles regrettent leur vie au monastère, car la vie (la survie plutôt) dans cette région montagneuse très pauvres est difficile.
Phuntsok Tcheuling à Katmandou
Ensuite je suis allée voir « nos » petits moines du Népal. J’ai été vraiment très contente de constater que ce gros problème de teigne, qui avait vu son pic d’infection en décembre dernier, était enfin résolu, grâce à tous les bénévoles qui sont passés et ont pris soin des enfants. Surprise aussi de voir tous ces petits nouveaux, une cinquantaine depuis mars dernier, tout petits, certains ont l’air d’avoir 5 ans à peine. Normalement le monastère n’accepte pas les enfants en dessous de 10 ans car c’est vraiment difficile de s’occuper de plus jeunes, mais les parents, quand il y en a, sont tellement en difficulté qu’ils mentent sur l’âge de leur petit. Il y a quelques jours j’ai vu arriver une famille avec un petit qui avait l’air d’avoir moins de 5 ans et ils disaient qu’il avait 12 ans mais quand les parents ont voulu partir le petit s’est mis à pleurer, comme pleurent les petits, et s’est accroché à eux, et finalement ils l’ont repris.
Vu de l’extérieur, quand on ne connaît pas encore le Népal, cela a l’air d’être difficile pour tous ces petits mais si on sort un peu de Katmandou et qu’on voit les enfants qui mendient dans les rues, certains en sniffant de la colle toute la journée, on se dit qu’ils sont privilégiés. Et je ne parle pas de ceux qui sont prostitués Souvent ils arrivent très sales, pleins de parasites, et maigres et après quelque temps au monastère ils sont en pleine forme. Ils ont une énergie pas croyable, debout à l’aube, ils commencent à étudier à la mode asiatique (c’est à dire en hurlant leurs leçons) et cela dure toute la journée, entrecoupée par des poujas, jusque 21 h environ, ensuite on ne les entend plus, ils ne doivent pas tarder à s’endormir j’ai posté quelques vidéos sur facebook (https://fr-fr.facebook.com/terrepurenepal/) . Ils ont l’esprit très vif, et ils sont toujours contents. Une amie me disait que c’est sûrement parce que toute la journée ils baignent dans le bouddhismes, textes et prières.
Ce dont ces enfants ont besoin actuellement
- d’abord de parrains pour tous ces petits nouveaux (Ce qui permet une prise en charge à moyen ou long terme). J’enverrai dossier et infos à ceux qui en feront la demande (par mail : associationterrepure@gmail.com)
- aussi de dons pour qu’ils aient des compléments alimentaires (du yaourt ou du lait au moins une fois par semaine et un fruit deux fois par semaine, ce serait super! Par exemple pour des bananes pour tous, 150 bananes, il faut 10 euros)
- et aussi bientôt tous les nouveaux auront besoin d’un sweater chaud pour l’hiver.. ; cela coûte environ 7 ou 8 euros, une moyenne selon l’âge, et vous pouvez offrir pour un enfant ou deux par exemple et aussi de châles chaudes (environ 5 euros) Pour le moment il fait chaud mais dans un mois la température va baisser et à partir de novembre il va faire vraiment froid le matin et le soir
je vais partir (en vacances et pour les enseignements de Sa Sainteté le Dalai Lama) à Dharamsala et à Tso Péma durant 2 semaines et si on a collecté suffisamment je leur achèterai cela avant de revenir en France.
- et une dernière demande de gueshé samdup : les chambres sont devenues sales avec tous ces petits et il aimerait pouvoir les faire repeindre mais il ne m’a pas encore donné le devis, donc ce sera pour plus tard.
Quelques courtes nouvelles des étudiants laïques dont nous finançons les études :
- les jeunes étudiantes qui viennent d’un village éloigné (Rajabas)
Lalku Dina et Prérana, qui ont essayé de passer le concours pour devenir infirmières, mais c’est extrêmement difficile d’être reçu au népal, particulièrement pour des villageoises qui ont un niveau inférieur aux étudiants de Katmandou. Elles n’ont pas été acceptées mais elles continuent toutes les 3 leurs études en classe 11 (option management)
Lalku voudrait ensuite travailler dans une banque, Dina dans l'hôtellerie et Prerana aimerait travailler â l'étranger. ... ce qui sera pratiquement impossible, sauf si un (e) occidental (e) l'accueille. En attendant il faut qu'elles travaillent dur ! et elles sont motivées car elles sont conscientes de la chance qui leur est offerte
PURNAM ET SABINA ont elles réussi leur examen pour entrer à l'école de’assistante sage femme .
L’hôpital de leurs villages, situé à Rajabas, les emploiera toutes les deux quand leurs études (18 mois) seront terminées. Elles trouvent que c’est très dur mais elles sont motivées et leurs familles nous est sont très reconnaissantes d’avoir rendu cela possible (étant villageois très pauvres ils n’auraient pas pu les financer)
- les besoins dans les villages autour de Rajabas (http://www.dcwcnepal.org.np/) :
l’hôpital
Nous avons beaucoup aidé à la reconstruction dans ces villages (pour les maisonnettes/abri après le séisme) et nous continuons à les aider à reconstruire le petit temple qui avait été détruit. Ils auraient aussi besoin d’aide pour l’hôpital .
Le gouvernement ne donne rien pour financer les médecins et le personnel ni les médicaments,
ils ont cependant reçu une aide pour la construction de la cantine (où il y aura, à l'étage au dessus, 3 chambres pour les bénévoles... Qui auront ainsi davantage de confort que lorsque la venue des étudiants en médecine d'Hap'Himalaya par exemple)
Les villages s'étendent sur une très grande superficie et comprennent plus de 100 000 habitants. certains peuvent mettre toute une journée pour arriver à l’hôpital. En fait ils ne viennent que quand c'est vraiment trop grave pour être soigné par les différents chamanes... Les patients ne donnent 5 roupies pour une consultation médicale (même pas 5 cts d’euros) ce qui est vraiment symbolique : et souvent ne peuvent pas payer les médicaments qui leur sont alors offerts. L’hôpital a une grande sponsor américaine qui envoie depuis plusieurs années 20000 euros par an environ;, MAIS CE N'EST BIEN SÛR PAS SUFFISANT et c'est pourquoi ils font appel à des dons, pour ces 2 projets :
1. rémunérer Alina, une jeune infirmière
l'association DCWC aimerait bien que nous puissions leur permettre de rémunérer une jeune infirmière et qui vient d'un village proche de ce lieu où elle aimerait vivre et travailler en étant utile à sa communauté... elle travaille déjà à l’hôpital depuis 4 ans mais pour le moment n’a pas de vrai salaire. Elle s’appelle Alina et a 24 ans. Un « vrai » salaire serait de 180 euros par mois environ, mais même si nous ne collections que 100 euros ce serait déjà un progrès. Elle peut être logée à l’hôpital gratuitement mais elle doit payer sa nourriture. Ce serait vraiment bien pour elle ainsi que pour tous les villageois qu’elle puisse rester.
2. la seconde demande est de les aider à acheter un chauffe eau solaire, car ils n'ont pas d'eau chaude à l’hôpital, particulièrement pour laver les bébés qui y naissent leur maman et éventuellement les bénévoles... cela représenterait environ 800 euros et avec le transport et la mise en place 1000 euros. Je peux envoyer le devis détaillé à ceux qui le demanderont.
Nous avons d’autres actions au Népal et en Inde mais ce sont celles que je viens de décrire qui nécessitent le plus d’aide actuellement
Au cas où vous voudriez bien participer à l’une de ces actions je joins le RIB de l’association. C’est déductible à 66 % si vous payez des impôts. Si vous effectuez un virement, svp ajoutez à quel projet est destiné votre don (vêtements pour les enfants, salaire infirmière ou autre)
MERCI à tous ceux qui ont déjà donné pour le Népal et ses enfants !
Et à bientôt
Anik
Et vous pouvez aussi aider en achetant une thangka (j’en joins quelques exemples) je les achète en majorité aux bons artistes des villages qui peuvent ainsi améliorer la vie de leur famille (un petit lopin de terre avec du riz et des lentilles, c’est vraiment peu pour survivre) . Et elles sont très belles !
Et aussi : rappel de l’invitation à TAIWAN pour les parrains, bienfaiteurs et/ou disciples de Gosok Rinpoché :
Nous vous rappelons l'inauguration de GOSOK TSECHEN KUNPHEN MONASTERY à PINGTUNG dans le sud de TAIWAN. Voilà les denières informations:
"En ce qui concerne Taiwan. Les cérémonies auront lieu sur deux jours : le 30 et le 31 décembre. A priori le petit voyage (visite de temples et de lieux célèbres) durerait 4 à 5 jours, pas plus, et serait à la suite des cérémonies. Il serait pris en charge par les disciples taïwanais. De même, deux nuits d'hôtels correspondant aux journées de cérémonies sont prises en charge par les disciples taïwanais. Par la suite il est possible de rester au monastère de S.E. Jangtse Choje Kyabje Gosok Rinpoche.
Nous avons fait une requête pour que Rinpoche donne des enseignements pour les disciples français présents à Taiwan.
Là encore, il est difficile d'avoir une réponse sûre car l'emploi du temps de Rinpoche est très chargé.
Pour résumer, ce serait bien que les personnes arrivent le 29 décembre dernier délai (le décalage horaire est de 6 heures) et qu'elles restent au minimum 6 jours pour pouvoir en profiter."
CLOTURE DES INSCRIPTIONS LE 30 SEPTEMBRE
si vous êtes intéressés envoyez un mail à : del.secretariat@free.fr
nouvelles envoyées par mail en juillet 2017
Quelques nouvelles résumées des actions de Terre Pure au Népal et en Inde
Un tout petit groupe de français part le 24 août dans les monastères de Séra, Drépoung, Ganden . Les parrains de jeunes moines qui sont à Séra Mey Gosok Ladang peuvent profiter de cette occasion pour envoyer une lettre à leur filleul via l’association (Terre Pure – Rives – 09320 Soulan) et j’essaierai de vous envoyer une photo ainsi qu’un courrier de vos filleuls quand je serai sur place.
Pour les parrains d’enfants qui sont au Népal (ainsi que pour les jeunes étudiantes et les orphelines qui sont à Chantal Mauduit) vous pouvez également m’envoyer vos courriers, mais seulement des lettres, car j’en profiterai, si tout va bien, pour aller à l’école monastique Phuntsok Tcheuling, à Katmandou.
Sinon, je n’ai que de bonnes nouvelles de l’école monastique par les bénévoles qui s’y succèdent, l’une d’entre eux m’a seulement dit qu’ils manquent de livres de classe… Mais je verrai sur place. Si vous voulez nous rejoindre au Népal, vous serez bienvenus.
Quant au nouveau projet, qui a été initié par les étudiants en médecine qui partent demain pour le Népal et qui est de permettre à de jeunes népalaises de faire des études, voici où nous en sommes : grâce aux dons nous avons pu financer leurs 3 mois de cours de préparation aux concours d’entrée dans les écoles, ainsi que leur logement et nourriture à Katmandou (ces sortes de cours et ces écoles n’existent pas dans leur village ; et leurs familles ne peuvent financer leurs études.)
Nous avons des parrains pour l’une d’elles et les étudiants en médecine ont réussi à collecter de quoi prendre en charge les études des 5 autres. En ce moment les jeunes filles népalaises sont en train de passer ces concours d’entrée (pour qu’elles aient davantage de chance nous les avons inscrites aux examens d’entrée de plusieurs écoles car la concurrence est énorme) mais nous n’aurons les résultats que dans un mois environ… quoi qu’il en soit nous ne les laisserons pas tomber et même si elles ne peuvent suivre les études qu’elles préféreraient nous essaierons de les orienter vers un métier qui leur permettra d’être autonomes et d’aider leur famille ainsi leur communauté… mais nous verrons dans un mois ce qu’il en est.
Le projet de reconstruction dans les villages (suite au séisme d’il y a 2 ans) :
2 groupes d’étudiants ingénieurs vont aider en tant que bénévoles à reconstruire le temple de Rajabas, qui est tout proche de l’hôpital, et qui est indispensable pour la communauté villageoise (pour le moment ils font leurs cérémonies dehors, sous l’abri d’un avant toit, mais durant la mousson ce doit être plus que difficile). Le premier groupe est déjà à l’œuvre (photo en pj). Les travaux avancent lentement car manque l’argent pour acheter les matériaux. Théo, un autre jeune bénévole, est resté 3 mois dans ce village et a aidé à ramener du sable et des graviers sur le chantier (tout en apprenant le népalais avec les villageois) pour que la construction puisse avancer et les étudiants ingénieurs ont pu collecter de quoi faire monter un camion de briques et un camion de ciment…
Grâce aux étudiants en médecine (qui vont « monter » eux aussi aider dans le village il sera possible de se procurer des matériaux complémentaires pour pouvoir continuer le chantier mais bien sûr pas suffisamment pour le finaliser .. . aussi, si vous voulez permettre que ce temple ouvre ses portes aux villageois, vous êtes bien sûr bienvenus pour participer , même pour un sac de ciment. Voici le coût des matériaux :
un camion de briques : 550 euros
50 sacs de ciment (livraison incluse) : 640 euros
1 camion de gravier et sable : 300 euros
tout le sable et le gravier ramenés d’une rivière par Théo et des villageois a été utilisé et c’est ce qui manque maintenant urgemment pour que les bénévoles et les travailleurs locaux puissent continuer à construire.
Et pour permettre aux villageois de rester dans leur montagne vous pouvez aussi aider en vous procurant une de nos thangkas :
Les habitants de ces villages vivent de peu, ils cultivent un peu de riz et de lentilles, ont en général une bufflonne pour le lait et quelques poules… de père en fils ils s’enseignent l’art des thankas et quand une œuvre est terminée ils vont la vendre à Katmandou afin d’ avoir un complément pour nourrir et éduquer leur famille. Nous en avons ainsi acheté quelques unes, très belles, que nous vous proposons, et si vous êtes intéressés par une thanka particulière que vous ne voyez pas sur le site https://www.terrepure.com/thankas envoyez nous un mail …
si vous le voulez vous trouverez d’autres nouvelles et photos en suivant ce lien :
https://www.facebook.com/terrepurenepal/
Nouvelles envoyées le 11 février 2017
D’abord merci à tous les parrains et à tous ceux qui ont fait des dons pour les enfants au Népal.
Comme promis je vous donne les dates des prochains DÉPARTS AU NÉPAL (pour ceux qui voudraient nous faire parvenir une petite lettre et/ou (un vraiment tout petit) cadeau pour leur filleul à l’école monastique ou pour leur filleule à l’école de l’association Chantal Mauduit. Nous seront heureuses de les leur remettre et cela leur fera vraiment plaisir).
Les nouvelles de l’école monastique de janvier et février :
Comme beaucoup de Népalais, particulièrement les petits paysans des zones de montagne, ont bien des difficultés (augmentées par le séisme d’il y a presque deux an) pour nourrir et éduquer leurs enfants, ils confient leurs jeunes enfants à l’école monastique… Parfois, quand leur situation s’améliore, les parents (quand les enfants en ont) reviennent les chercher. Il y a donc des petits nouveaux qui ne restent pas longtemps mais qui sont remplacés pas de nouveaux-nouveaux qui arrivent chaque semaine… et le nombre des petits moines augmente... Nous cherchons donc, encore, de nouveaux parrains (en pj un dossier d’un des enfants qui ne sont pas parrainés).
Les parrainages sont indispensables et utilisés pour les besoins vitaux (nourriture de base (riz, lentilles, farine) électricité, gaz… mais ne sont pas suffisants pour couvrir tous les besoins complémentaires comme les soins (médicaux et d’hygiène).
Heureusement Lauranne, une infirmière française bénévole, s’occupe des petits avec beaucoup d’énergie et le mieux qu’elle peut depuis déjà 2 mois. Elle a, entre autres, fait venir un camp médical (plusieurs médecins d’un hôpital se déplacent à l’école monastique) pour examiner tous les enfants et savoir quel traitement donner à ceux qui avaient un problème (beaucoup avaient la teigne, qui est traitée depuis deux mois et n’est pas encore tout à fait éradiquée). Lauranne a aussi organisé un camp dentaire, voici son rapport sur ce dernier camp :
« Les dentistes ont contrôlé 87 enfants et nous avons conduit des ateliers d'apprentissage pour le brossage. 9 enfants ont besoin d'aller à l'hôpital dentaire pour des soins, et 27 auraient besoin d'un détartrage et pour cela devraient se rendre à l'hôpital. Je vais leur demander d'organiser un autre camp médical pour traiter les problèmes dentaires car 37 enfants pourraient être soignés sur place lors du futur camp..."
Le travail de base (et le plus difficile) qu’a commencé à accomplir Lauranne est de veiller à la propreté des enfants et de leurs chambres, car c’est du manque d’hygiène que viennent beaucoup de problèmes (particulièrement la teigne (qui mal soignée entraîne des surinfections) et les parasites… DONC il faudrait continuer à nettoyer les chambres, et faire passer la lingerie tous les deux jours (pour le moment elle prend le linge de 30 enfants et vient 2 fois par semaine mais ce n’est pas suffisant).. ; il faudrait dans l’idéal qu’ils prennent le linge des enfants tous les deux jours ce qui représenterait un coût supplémentaire de 50 euros par mois environ. Grâce aux dons nous avons avancé le coût de la lingerie pour 2 fois par semaine (et c’est déjà un énorme progrès!) pendant 6 mois, mais dans l’idéal il faudrait ajouter ces 50 euros par mois pour éviter que les parasites se propagent ;
Les enfants sont trop petits pour arriver à laver leurs vêtements et leur linge de lit efficacement tout seuls, en plus à l’eau froide et dans un endroit sans soleil – mème pour se laver eux mêmes ils n’ont pas les conditions idéales - c’est pourquoi le grand projet de l’année est de construire une salle d'eau pour que les jeunes moines puissent se laver à l'eau chaude et à l'abri du froid l'hiver ; ce qui éviterai tous ces problèmes dus au manque de propreté. Nous avons commencé à collecter des dons pour ce projet.
Je ne rentre pas davantage dans les détails mais il y a beaucoup de travail et, heureusement, 4 bénévoles (dont moi) vont essayer de prendre la relève… 2 arrivent le 17 et une amie et moi arrivons le 24… et le relais sera assuré par 2 jeunes infirmières mi avril pour 6 semaines… ensuite d’autres bénévoles ont proposé de venir aider, particulièrement des étudiants pendant les vacances. Ils ont commencé à collecter de l’argent pour divers projets au Népal (au monastère et à l’extérieur, comme de permettre à de jeunes filles des montagnes de continuer leurs études). C’est vraiment formidable que ces jeunes s’investissent avec dynamisme !
Pour être efficaces, nous avons aussi (encore!) besoin de fonds pour acheter des vêtements chauds, des matelas et couvertures, serviettes, savons etc pour tous les nouveaux arrivants, ainsi que pour poursuivre les soins médicaux, pour acheter des fournitures scolaires ; pour continuer à acheter les compléments alimentaires, etc. Nous aimerions aussi pouvoir rémunérer une toute jeune infirmière népalaise pour qu’elle vienne aider à l’infirmerie une ou deux fois par semaine. Et continuer à financer les cours d’art sacré…. c’est pourquoi, de nouveau, je fais appel à votre générosité (et je joins de nouveau le RIB de l’association) . Ces dons donnent droit à reçu fiscal (Tchen est en train d’envoyer ceux de 2016).
MERCI encore à tous ! Et à bientôt pour des nouvelles (que je vous enverrai à partir du Népal normalement)
Annick
Nouvelles envoyées aux parrains le 3 janvier 2017
Au 1er janvier 2017 tous les enfants au dessus de 11 ou 12 ans sont partis hier pour Bodhgaya, dans l’état du Bihar en Inde pour les enseignements et initiation de Kalachakra donnés par Sa Sainteté le Dalaï Lama
Les plus petits, (65 enfants) sont restés à l'école où Gueshe Samdup et gyathar (et Laurane, une infirmière bénévole) ainsi que le jeune moine cuisinier, Nyima, et bien sûr Didi, notre « washing lady » en prennent soin.
Merci beaucoup à tous les parrains et à toutes les personnes qui ont fait des dons car grâce à eux nous avons pu améliorer la santé, les conditions d’hygiène, les repas, etc des enfants.
Vous verrez dans les nouvelles ci-dessous en quoi nous les avons utilisés en priorité.
D’abord ce qui nous a le plus préoccupé : Une grande majorité de ces petits a toujours la teigne, avec surinfections pour quelques uns... et cela depuis plusieurs années avec des pointes de surinfection ;
C'est une infection fréquente au Népal et dont il est très difficile de se débarasser. Avec Laurane nous avons fait des traitements renforcés depuis le 7 déc environ suite aux surinfections cela demande vraiment beaucoup de travail, quotidiennement des heures à l'infirmerie, mais grâce à vous nous avons pu acheter de quoi soigner les enfants à la pharmacie et grace aux soins prodigués par Laurane (qui a fait vraiment beaucoup de choses pour ces petits) et par Gelek Dorjé , (un des anciens, "apprenti infirmier" qui leur est très dévoué). cela s’améliore.
Il restait encore des oreillers et des matelas à acheter pour les nouveaux et quelques uns à remplacer et maintenant, toujours grâce à vos dons, tout est bien propre.
J’ai aussi pu acheter à tous des vêtements chauds pour cette saison froide.
Didi (l’aide ménagère ou « washing lady que nous employons grâce à vous depuis déjà 4 ans) s'occupe surtout de la propreté du bâtiment central mais n’a pas assez de temps pour les petits... le la DIDI 2 (que nous avions embauchée en novembre, comme expliqué dans les dernières nouvelles) a abandonné car pour 300 roupies par jour, même pas 3 euros, passer toute la journée dans l'eau froide dans un endroit sans soleil était vraiment trop pénible !
Ne trouvant personne d'autre pour faire ce travail difficile et mal rémunéré, Gyathar a fait appel à une entreprise de nettoyage proche du monastère qui vient chercher le linge et les draps de 30 moinillons deux ou trois fois par semaine et leur ramène tout propre, sec (et même repassé ?). En 15 jours le linge de tous a été bien nettoyé puis on recommence au début. Cela revient à 90 euros par mois
C’est toujours grâce à vos dons que j’ai pu avancer de quoi financer ce projet qui est indispensable pour lutter contre la teigne entre autres durant 6 mois.
J’ai aussi pu envoyer de quoi continuer les projets en cours : un fruit tous les deux jours, du yaourt une fois par semaine, un oeuf une fois par semaine... et la cagnotte pour le soins médicaux et les produits d'hygiène (j’ai transmis les sommes récoltées pour ces projets directement gueshé samdup ainsi que les dons que vous avez faits pour les cadeaux des petits durant le temps où ils vont rester sans les grands à l’école (c’est-à-dire les 3 premières semaines de janvier)
et tous les parrainages chaque un ou deux mois, jusque fin décembre, ont été envoyés à Gyathar – l’intendant de l’école- pour couvrir une partie des frais basiques : la nourriture de base (riz et lentilles), l’électricité , le gaz, les salaires des professeurs, etc.
et nous continuons toujours à offrir les cours de peinture sacrée à un groupe d’étudiants avancés ainsi que des cours particuliers à deux grands très doués qui veulent en faire leur profession (et comme ces cours sont assez couteux nous proposons toujours des œuvres pour les financer : vous pouvez en voir quelques unes en photo sur http://www.terrepure.com/thangkas
LE GROS PROJET, TRES IMPORTANT
est de construire une salle d'eau pour que les jeunes moines puissent se laver à l'eau chaude et à l'abri des regards pour les plus grands
pour le moment comme je le disais la salle de bains est dehors dans le même bac que la vaisselle, la laverie, le nettoyage des légumes, la plupart du temps sans soleil, à l'au froide et dans le froid…
Un entrepreneur nous a fait un devis, qui se monte à 12000 euros… bien sûr tous les dons, même minimes sont bienvenus ! Les problèmes d’hygiène et leurs conséquences (comme la teigne) seraient en grande partie résolus si nous pouvions construire cette salle d’eau !
et l'autre chose importante est de trouver des parrains pour tous les petits nouveaux afin qu'ils aient un apport mensuel régulier pour les achats de base riz, électricité etc.
Envoyées le 20 sept 2016 par Fanny, étudiante en médecine et bénévole à l'école et dans les villages de l'association népalaise DCWC depuis un mois
Voici le dernier mail de mon séjour qui s'achève ce soir.
J'ai finalement bien trouvé mon rythme au monastère, j'allais le matin à l'infirmerie aider les deux moines responsables des soins. Nous les avons vu agir en pratique, ils sont très appliqués et ont été bien formés par les différents volontaires médicaux qui sont passés précédemment. Ils savent sans aucun soucis gérer les désinfections, respectent l'asepsie quand c'est nécessaire. Nous avons vu de nombreux abcès et surinfections de lésions de teignes dans le cuir chevelu; nous avons pû guider leur conduite à tenir dans ces situations, dans lesquelles ils semblent être moins à l'aise. Samdup m'a laissé donner un cours d'anglais cette semaine ! Une vraie expérience, bien que je pense avoir été bien moins utile qu'à l'infirmerie ! Nous avons eu l'occasion de cuisiner les traditionnels momos du "Samedi" avec les moines, ce fut un vrai moment de partage avec eux, et une occasion en or de discuter avec les plus petits avec lesquels nous avons eu peu l'occasion de nous entretenir jusqu'à présent. On a également profité de la journée "off" du Samedi pour emmener en balade une dizaine de moines, plus ou moins âgés. Là encore ce fut une joie d'échanger avec eux et de les voir avancer main dans la main, le sourire aux lèvres.
Mon séjour s'achève donc, les souvenirs que je ramène en France sont innombrables, les expériences, inoubliables.
Mille mercis de m'avoir permis de vivre de si beaux moments, tant sur le plan spirituel et culturel qu'humain.
Une photo de la promenade de samedi au dessus de Katmandou (tout au fond sur la colline on peut voir le stupa de Swayambhunath)
15 sept 2016
Tout d'abord nous remercions beaucoup les différents groupes d'étudiants bénévoles qui sont partis aider à l'école monastique et dans les villages du DCWC. Grâce aux dons qu'ils avaient collecté avant de partir et à leur énergie mise au service des enfants ou des villageois ils ont vraiment beaucoup apporté (matériel scolaire, fruits, matelas et couvertures, salaire d'un nouveau professeur (de népalais), scolarisation de jeunes laics... matériaux de construction pour les villages... et j'en oublie...) Nous les félicitons pour tout ce qu'ils ont fait bien qu'étant très jeunes et leur en sommes très reconnaissants. Quelques photos et nouvelles sont sur la page facebook «école monastique phuntsok tcheuling au népal »
PROCHAIN DÉPART au Népal :
les parrains qui souhaitent envoyer une lettre ou un (tout petit) présent à leur filleul peuvent nous la faire parvenir avant le 24 octobre à Association Terre Pure, Rives, 09320 SOULAN
Les enfants sont toujours très heureux de recevoir une lettre de leur parrain ou marraine.
Si vous voulez profiter de ce départ, vous pouvez encore vous joindre au petit groupe qui part le 25 octobre ou nous rejoindre au Népal (pour vous renseigner, répondez à ce mail)
Je voudrais profiter de mon séjour pour, comme chaque année, acheter des vêtements chauds pour tous les nouveaux (ceux qui n'étaient pas là l'an dernier car ceux qui étaient présents à la même époque avaient tous eu sweater, châle chaud, bonnet et chaussette)... et donc les dons sont encore bienvenus pour cela.
Mais le plus important est (encore!) de trouver de nouveaux parrains pour que les enfants puissent bénéficier de l'abri et de l'instruction à long terme... il manque une cinquantaine de parrains pour les nouveaux et pour quelques anciens qui ne sont plus parrainés pour diverses raisons.
Les enfants viennent de passer leurs examens scolaires et nous saurons donc bientôt lesquels passent en classe supérieure... ils vous l'écriront dans leur courrier que je vous enverrai en novembre.
Et je vous copie les NOUVELLES ENVOYÉES PAR FANNY, bénévole au Népal depuis le 29 août
le 5 sept
Tout se passe pour le mieux au Népal. Je suis donc montée à Rajabas m ardi matin avec l'ambulance qui devait justement se rendre à l'hôpital. Quelle aventure ! Arrivée sur place, j'ai rapidement trouvé ma place au sein de l'équipe médicale. Tous sont jeunes, dynamiques et très accueillants. Leur organisation est parée, j'ai donc profité de toutes mes matinées pour assister aux visites médicales et découvrir leur médecine népalaise. Incroyable ! Entre les abcès sur morsure de serpent surinfectées, les abcès pharyngés incisés sur place sans anesthésie et les handicapés devant marcher parfois plus de 4h pour rejoindre l'hôpital, j'en ai pris plein les yeux. Quelle aventure intéressante ! Je profitais de mes après midi pour marcher et découvrir les petits villages alentours. Une superbe expérience de vie. Voir ces familles qui vivent avec rien, quasi en autarcie, et qui donnent un sourire et un peu de leur temps pour essayer de me connaître fut une belle expérience humaine. Le temple en cours de reconstruction suite au séisme voit ses travaux bloqués actuellement faute de moyens. Donc après avoir aidé l'équipe à nettoyer l'hôpital et la pharmacie Samedi, je suis redescendue à Katmandou Dimanche. Le trajet du retour fût long et périlleux mais je suis de retour à Katmandou très heureuse d'avoir eu la chance de vivre cette expérience dans les villages !
Fanny
12 sept
À mon retour au monastère, à Katmandou, j'ai fait la connaissance de Florie, une autre volontaire étudiante en médecine, avec qui j'ai rapidement sympathisé. Nous avons fait découvrir aux moines (ou redécouvrir !) les crêpes et les frites qu'on a préparé en début de semaine. Nous vivons vraiment au rythme du monastère, nous essayons de partager le maximum de choses avec eux. C'est un plaisir de les aider à doucher les petits moines ou encore de préparer à manger avec eux le matin ! Avec les dons que j'ai pû récolter autour de moi, nous sommes partis avec Samdup et Sherab à Thamel pour acheter des fournitures scolaires, qui semblent être leur principal manque à l'heure actuelle, ainsi qu'un ballon de foot et de basket. Nous avons également pû racheter à la pharmacie les médicaments manquants. (Tous les achats ont été faits avec l'argent que j'ai récolté). Nous avons également découvert le fonctionnement de l'infirmerie du monastère: des médecins chinois semblent être passés il y a peu de temps, elle est finalement bien fournie en médicaments. Ce sont deux des élèves les plus âgés qui s'occupent de l'infirmerie. Nous nous rendons compte qu'ils ont tout un panel de médicaments dont ils ne connaissent pas forcément l'indication. Nous avons donc préparé avec ces 2 moines qui gèrent l'infirmerie une planche sur les médicaments à donner dans les principales pathologies qu'ils sont amenés à rencontrer, et avons refait avec eux un point sur les potentiels dangers lors de l'utilisation de certains médicaments qui sont à leur disposition, afin qu'ils sachent les utiliser sans provoquer de complications. Le principal problème de santé remarqué est celui des teignes, les médecins chinois leur ont donné un protocole à suivre pour les traiter, qui est différent de celui que nous utilisons en France. Nous avons pris le parti de les laisser appliquer le protocole chinois pour ne pas trop les mélanger, les différents volontaires qui passent leur donnant souvent des recommandations différentes. Nous sommes parties ces 3 derniers jours visiter Pokhara, une ville magnifique !
en photo : fanny avec l'équipe féminine de l'hopital de l'association népalaise DCWC dans le village de RAJABAS
Davantage de photos et nouvelles sur la page facebook :
Ecole Monastique Phuntsok Tcheuling au Népal
Quelques courtes nouvelles du Népal le 8 juin 2016
départs pour l'école monastique et les villages du DCWC
PROJET DE VOYAGE EN (PETIT) GROUPE AU NÉPAL
- un départ est prévu le 25 octobre, si vous envisagez de vous joindre à notre petit groupe vous êtes bienvenus. Vous pouvez être bénévole ou simplement visiteur, et ceux qui ont un filleul à l'école monastique (ou une filleule à l'orphelinat) pourront bien sûr passer un moment avec lui (ou elle). envoyez un mail pour davantage d'infos
- dans l’intervalle deux groupes d'étudiants vont partir en bénévole fin juin, et mi juillet...
La vie à l'école monastique :
Un nouveau local a été construit pour les débats et les repas lors des jours pluvieux (et la mousson arrive) et beaucoup d'arbres fruitiers ont été plantés... vous pouvez visionner une petite vidéo et des photos sur la page facebook école monastique phuntsok tcheuling au népal
en attendant que les arbres fruitiers donnent leurs fruits, le projet « un fruit tous les deux jours » s'est transformé pour le moment en « un fruit par semaine » faute de fonds. Les dons sont donc toujours bienvenus pour ce complément alimentaire nécessaire à la bonne santé des enfants.
Et si le lieu est maintenant idéal, comme le Népal est devenu encore plus pauvre depuis le séisme et le blocus de l'Inde, plein de petits nouveaux entrent à l'école. Leurs parents ne peuvent s'en occuper faute de moyens ou bien ils sont orphelins ou abandonnés, souvent ils n'avaient jamais été scolarisés, c'est donc une grande chance pour eux.
Mais pour qu'ils puissent en profiter il nous faut trouver de nouveaux parrains. En voyez un mail pour plus d'infos,vous pouvez devenir parrain à partir de 10 euros par mois .
les 4 orphelines que nous parrainons à l'orphelinat de Godavari :
Elles avaient été recueillies par la famille en face du monastère et toutes petites étaient déjà obligées de travailler sans pouvoir aller à l'école et sans protection... L'association Chantal Mauduit a bien voulu les accepter dans son école à 20 km de Katmandou où elles peuvent étudier et être en sécurité. Nous nous sommes engagés à les prendre en charge et leur pension étant de 80 euros par mois (auxquels doivent s'ajouter l'achat de vêtements, chaussures... ) il nous manque des parrains pour les deux dernières arrivées : NABINA et BINITA
la reconstruction :
Après la construction des maisonnettes pour les familles sans abri suite au séisme, lesjeunes bénévoles qui vont partir bientôt au Népal vont aider à la reconstruction du petit temple bouddhiste qui avait été détruit lors du séisme. Ces jeunes étudiants très motivés et efficaces ont réussi à collecter de quoi participer financièrement à l'achat des matériaux etc, et grâce à vos dons l'association a déjà pu envoyer 7000 euros pour ce projet, soit environ un tiers de la somme nécessaire... et donc l'appel de fonds est toujours d'actualité pour que les villageois puissent se réunir dans leur gompa...
merci si vous pouvez les aider... même avec de petites sommes et désolée de continuer à vous solliciter mais ainsi va la situation...
Nouvelles du 22 janvier 2016
Quelques nouvelles du Népal aujourd’hui
Il fait froid et gris à Katmandou, et l’humeur ambiante est comparable.
La rareté du gaz et de l’essence et leur coût (3,5 euros le litre d’essence), le peu de touristes, le peu d’électricité... font que l’économie fonctionne au ralenti et que l’espoir diminue d’autant plus que la menace d’autres tremblements de terre plane sur la population qui a peur (il y a eu une petite secousse à 1h la nuit dernière)
Ce n’est pas la même ambiance à l’école monastique : la joie y règne et présence de Kyabjé Gosok Rinpoché ajoute encore à l’enthousiasme des enfants. Grâce à tous leurs sponsors (parrains et marraines) ils peuvent y étudier dans de bonnes conditions pour progresser vers l’éveil.
De nouveaux enfants sont venus chercher refuge au monastère, souvent parce que leurs parents (quand ils en ont) ne peuvent plus les élever dans cette période difficile et nous avons donc encore besoin de vous pour qu’ils puissent eux-aussi profiter de ces bonnes conditions... vous (ou un de vos amis) seriez bienvenus pour parrainer l’un d’entre eux à partir de 10 euros par mois.
Envoyez moi un mail et je vous enverrai le dossier d’un de ces 4 petits nouveaux par exemple ainsi que tous les renseignements
je vais essayer d’envoyer par mail une photo et des nouvelles perso de chaque enfant à leurs parrains , j ’espère que tous ont reçu le courrier postal envoyé en novembre dernier et pour ceux dont le filleul est à Séra si ce n’est pas encore arrivé cela ne devrait pas tarder... mais dites le moi si vous n’avez rien reçu (en me rappelant le nom et le numéro de dossier de votre filleul svp ça me facilitera la tâche)
NOUVELLES du 2 décembre 2015
Reconstruction au Népal :
Les bienfaiteurs ont été généreux : jusqu'à maintenant nous avons pu rendre possible la construction de 22 petites maisons pour les familles victimes du séisme du district de Kavre au Népal. Le secrétaire de l 'association népalaise DCWC (Develpment of children and women center) vient de revenir de ces villages où il a constaté où en sont tous ces travaux et dès qu'il aura trié les photos il nous en enverra de nouvelles (que je vous transférerai). Merci beaucoup à ceux qui ont fait ces dons, grâce à eux 22 familles seront protégées de l'hiver et pourront reprendre leurs activités .
Il reste encore beaucoup à faire comme pour ces jeunes nonnes dont le monastère est dans la même région (Thubten Hoezerling Nunnery - Sindupalchowk, Nepal)
en pj : quelques photos de ces nonnes et de leur monastère détruit
et nous pouvons toujours participer (même 10 euros... tous les dons rassemblés seront d'une grande aide...)
la situation au Népal :
Toujours blocus de l'inde : Après le blocus de l'Inde au Népal des deux derniers mois, le gouvernent Népalais a commencé à transporter le carburant de la Chine, ce qui ne remplit que 40 pour cent de la demande du Népal. D'un autre côté on respire mieux à Katmandou, c'est moins pollué, Toujours pénurie de gaz également, des queues énormes se forment pour avoir une bouteille, et beaucoup utilisent le bois mis en vente par le gouvernement pour cuisiner. D'autres choses commencent à manquer... comme les médicaments, les hôpitaux ne peuvent plus faire d'opérations... d'après les autorités après le séisme le Népal glisse vers une crise humanitaire encore plus grave...
À l'école monastique Phuntsok Tcheuling)
Comme déjà raconté dans les nouvelles précédentes une quarantaine de petits nouveaux sont arrivés au monastère, dont beaucoup viennent des régions sinistrées
et nous avons toujours besoin de parrains pour une vingtaine d'entre eux... à partir de 10 euros par mois pour un parrainage partagé ou 60 euros pour un parrainage complet.
Nouvelles du Népal et de l'école monastique Phuntsok Tcheuling,
le 24 octobre 2015
au Népal :
La crise de l'essence et du gaz se poursuit depuis un mois. Pendant une semaine environ plus aucun véhicule ne pouvait se ravitailler, sauf les ambulances, la police et l'armée. Les queues aux pompes étaient interminables (et inutiles). Et les restaurants fermaient ou cuisinaient de rares plats au feu de bois (les bouteilles de gaz étaient vides.
Depuis une dizaine de jours situation s'est « améliorée » : les taxis font la queue une
semaine pour avoir droit à 10 litres à 500 roupies le litre, presque 5€, ce qui ne semble pas gêner les nantis qui circulent en 4X4 .
Les cicatrices du séismes sont visibles partout à Katmandou, même si tout a été rapidement déblayé, on voit des « vides » parmi les lignes de maisons, des monastères ont complètement disparu, et les plus pauvres vivent encore sous une bâche au milieu des décombres.
Les népalais sont très courageux, malgré tous leurs malheurs ils font le maximum pour que la vie reprenne malgré les deuils et pertes matérielles, ce qui est bien sûr plus facile pour ceux qui avaient des économies, certains ont décidé d'émigrer définitivement.
A notre niveau nous avons donc épaulé financièrement pour les besoins vitaux suite au séisme (le monastère Phuntsok Tcheuling a vraiment fait beaucoup en ouvrant ses portes à presque 500 victimes qu'ils ont nourri et logé (sous des tentes) pendant 6 mois et en partant apporter eau et nourriture dans les hopitaux et villages alentour.
Maintenant tous les réfugiés ont quitté le monastère mais les plus démunis ne peuvent retourner dans le LANGTANG pour reconstruire et survivent à Katmandou.
Suite aux dernières nouvelles qui ont été envoyées par mail, grâce aux bienfaiteurs l'association a continué à aider les victimes du séisme dans la mesure de ses petites (mais très utiles) possibilités en permettant de construire 4 maisonnettes temporaires qui risquent de devenir définitives si leurs habitants les améliorent dans des villages de montagne. La qualité de vie dans ces villages est meilleure qu'à Katmandou où beaucoup de victimes cherchent pourtant refuge. Sylvie et son fils ainsi que Thérèse et peut-être Élisabeth (qui devrait d'ailleurs offrir une de ces maisons - dont le coût n'est que de 250 euros - grâce à l'argent qu'elle a collecté) doivent ce rendre dans ces villages et envoyer des nouvelles en novembre.
À l'école monastique :
Il y a actuellement 86 enfants à l'école qui' semblent tous très heureux même les nombreux petits qui sont confiés aux soins des plus grands encore adolescents. Pour la majorité ces petits nouveaux n’ont pas encore de parrains.
En ce moment c'est la fête car les enfants sont en vacances depuis 3 jours et le monastère résonne des cris des jeux. Lors de mon séjour j'ai pu acheter ce que je pensais nécessaire pour qu'ils n'aient pas froid cet hiver. Ils ont une nourriture plus équilibrée et en ce moment un fruit tous les deux jours.
Thérèse qui est infirmière soigne les petits bobos tous les jours mais on constate comme d'habitude pour les petits nouveaux des infections cutanées dues certainement à un manque d'immunité (venant de carences alimentaires passées)… et aussi à un manque d'hygiène. Il est difficile aux aînés de garder les toilettes et salles de bains propres, et de veiller à ce que les petits se lavent… Thérèse va essayer d'améliorer cela, (pas évident), sans mon aide car je repars après demain…
Les 6 adultes responsables du monastère sont bien conscient de ce que font pour eux et les enfants tous les parrains et bienfaiteurs et c'est en leur nom que je les remercie tous encore une fois...
Nouvelles du Népal, le 9 octobre 2015
Après avoir subi le tremblement de terre et alors que les népalais essaient de reconstruire leurs vies (et leurs maisons) ils affrontent maintenant la restriction d'essence, de gaz et des autres denrées en provenance d'Inde qui ne laisse plus passer les camions à la frontière depuis une dizaine de jours.
Les particuliers n'ont plus droit à l'essence, et maintenant les taxis non plus ; les bus font de longues queues devant les pompes, parfois toute la nuit et les restaurants n'ont déjà pour la plupart plus de gaz pour préparer les repas. Le Népal compte parmi les pays les plus pauvres et dépend pour beaucoup de l'Inde et de la Chine pour la survie de sa population (pour fournir une partie du riz entre autres).
Au monastère il reste encore du gaz pour préparer les repas des enfants (qui sont surtout composés de riz,lentilles et une sorte de pain). Juste avant le séisme 36 des enfants sont partis continuer leurs études à Séra, Inde du Sud, j'en joins la liste pour que les parrains puissent voir si leur filleul en fait partie. C'était leur choix et les parents ont donné leur accord mais au cas où Séra ne leur conviendrait pas ils reviendront (si la situation du Népal n'empire pas).
Après le séisme des parents ont eu peur pour leurs enfants et sont venus les chercher pour les garder près d'eux. Par contre, suite au séisme également, de nouveaux petits sont entrés à Phuntsok Tcheuling. Ce qui fait qu'actuellement ils sont 86 enfants avec 5 moines adultes pour les éduquer et leur enseigner le bouddhisme (ou s'occuper de la gestion du monastère). Ils ont aussi 3 professeurs pour l'anglais et la culture générale et le professeur d'art sacré qui vient le dimanche leur apprendre à peindre des thankas, plus notre « washing lady » népalaise qui s'occupe de la propreté des lieux et de la lessive des plus petits. Et des petits il y en a, le plus jeune ayant à peine 4 ans...
Mais il est très heureux au monastère.
Les enfants ne se rendent pas compte des problèmes extérieurs car ils restent à jouer au monastère, profitant de quelques jours de vacances bien méritées.
Après avoir été hébergés (sous des abris de bambou et bâche) et nourris au monastère pendant 5 moi les presque 500 réfugiés sont repartis maintenant dans leurs villages pour reconstruire leurs maisons. Grâce aux dons reçus par le biais d'associations comme la notre et aussi grâce au travail de tous les moines qui les ont hébergés, et ont préparé les repas (qu'ils ont aussi portés dans les villages sinistrés aux alentours) les réfugiés ont ainsi pu survivre, soigner leurs blessures (les mentales ne sont bien sûr pas encore guéries) et se régénérer...
Mais les besoins en reconstruction suite au séisme sont encore énormes !
Nouvelles de nos actions pour la reconstruction
après le séisme de 2015 au Népal
résumé de nos actions en 2015
en avril 2015 un séisme a ravagé le Népal
et presque 500 victimes se sont réfugiées à Phuntsok Tcheuling
- aide aux sinistrés du séisme d'avril 2015 au Népal :
les dons reçus ont permis aux responsables du monastère d'acheter de quoi nourrir, héberger et soigner les
réfugiés pendant presque 6 mois. Fin octobre ils ont tous quitté l'école. Nous continuons à aider les victimes du séisme par la reconstruction. en 2015 les dons ont permis la construction de 22 maisonnettes/abri
pour les familles qui avaient tout perdu durant le séisme (il faut 240 euros par maison en comprenant les frais de transfert d'argent pour construire une de ces maisonnettes). Les familles s'y sont installées maintenant . Il en
reste encore beaucoup à construire.. et nous continuons à envoyer de l'aide en 2016 (dès que nous recevons
des dons) à l'association népalaise DCWC qui assure la reconstruction de ces maisons dès qu'elle a reçu les
dons nécessaires...
en 2016
un petit film de jean Triskel sur son séjour dans les villages DCWC en février mars 2016:
https://www.youtube.com/watch?v=YatrR-XV8DA#t=11
et son compte rendu en pdf :
quelques unes des nouvelles envoyées aux parrains et bienfaiteurs
17 mars 2016 :
Merci à Olivier qui a envoyé de quoi construire 10 maisonnettes supplémentaires... en tout on en est maintenant pour l'association à 42 maisons dans lesquelles les familles qui avaient tout perdu peuvent s'installer. Plus deux offertes par Marie qui était sur place dans les villages aidés par DCWC dernièrement et qui avait créé une page internet pour collecter de l'argent . plus deux autres construites grâce à l'argent donné directement à DCWC par des adhérents de l'association... donc 46 maisons en tout construites grâce à vous ! Il reste encore à faire
Voici ce qu'écrivait Solange revenue le 28 février des villages aidés par l'association népalaise DCWC où elle était bénévole,
« J'étais donc au village de Rajabas avec mon amie Eliane et Marie qui nous a rejointes 2 ou 3 jours après.
Nous avons travaillé a dégager les pierres écroulées au pied de la gompa détruite en partie par le séisme et à démolir l'avancée du toit. Elle doit être entièrement démolie et il y a pour 1 an à 1 an 1/2 de travail jusqu'à la reconstruction. Donc ce que nous avons fait représente une aiguille dans une botte de foin !
La communication fut difficile (problème de langue) et des rv manqués à cause de cela.
Je pense que l'argent est bien utilisé.
Jean Triskel est resté au village de Dasgas pour la construction d'une maisonnette.
Nous avons rencontré Guna (le secrétaire de DCWC) .
Il nous a dit qu'à Dargas il y a encore 67 familles qui n'ont plus de maison. L'argent dispo est pour une dizaine de maisons (la dernière donation de Terre Pure).
Sur le chemin entre Dargas et Rajabas des maisons sont en cours de construction.
Sinon le problème du blocus est pas terminé hélas. Des accords ont peut être été signés mais sur le terrain toujours des queues de motos et voitures immenses pour le carburant... »
18 février 2016 :
L'essence, le gaz et les nombreuses denrhées en provenance de l'Inde peuvent enfin parvenir au Népal après 4 mois de blocus. Nous espérons que cela va enfin améliorer la vie des népalais et que la reconstruction va pouvoir mieux avancer. en 2015 vos dons ont permis la construction de 23 maisonnettes pour abriter des familles dont l'habitat avait été détruit lors des séismes d'avril 2015 . Les familles s'y sont installées. Il en reste encore beaucoup à construire... et je viens (toujours grâce à vos dons) d'envoyer 2400 euros à DCWC (l'association népalaise qui gère la construction de ces maisonnettes) pour en construire encore 10 (donc 240 euros par maison). Actuellement 4 bénévoles sont sur place et j'espère qu'ils nous donneront rapidement des nouvelles de l'avancement de ces travaux. Mais les besoins en reconstruction sont encore énormes et les dons sont toujours bienvenus.
Fin janvier 2016 :
Nous avons pu participer grâce à des dons en offrant 23 maisonnette pour reloger des familles victimes du séisme
Dans cette région il y a eu 540 maisons détruites, les habitants ont perdu habitat, meubles et réserves de nourriture. Le gouvernement a donné 150 euros par sinistré et leur permet de prendre le bois dont ils ont besoin pour reconstruire dans les forêts domaniales. Grâce à l'aide d'occidentaux ils ont pu reconstruire déjà 100 maisons (123 avec les "notres") , très simples mais très bien conçues et peu coûteuses : le coût de la construction d'une maison (de 10 m X 5m, qui peut être divisée en 2 pièces) est de 250 euros ! Ce qui comprend le ciment pour le sous-bassement, les tôles pour le toit, et le salaire des ouvriers ( des charpentiers/couvreurs ont été embauchés) . Tout le reste des travaux est fait par les villageois eux-mêmes qui s'entraident pour reconstruire et des bénévoles occidentaux viennent aider ponctuellements. Le bois pour la structure vient donc des forêts avoisinantes ainsi que le bambou qui sert à faire les murs, les portes.... Ensuite un coup de peinture et voilà : la famille peut s'installer.
C'est une association népalaise (DCWC) qui gère tout cela… ils ont donc pu construire déja une centaine de ces maisonnettes et ont encore les fonds pour en bâtir 40 de plus (ce qui est en train de se faire) mais ensuite… restent encore 400 familles de ce village à reloger . Si vous voulez participer à la construction d'une maison pour une famille vous pouvez envoyer votre don via le site http://www.dcwcnepal.org.np
ou si vous voulez recevoir un reçu fiscal qui permet une déduction d'impôt de 60 % envoyez vos dons par l'intermédiaire de l'association Terre Pure
nouvelles du 22 nov 2015 :
Merci aux généreux donateurs pour le Népal, je vous envoie quelques images et nouvelles des maisonnettes construites ou en cours de construction pour les villageois de la région de Kagre qui n'avaient plus rien et qui grâce à vos dons (et bien sûr à ceux d'autres organisations) ont retrouvé (ou vont retrouver) une maison. Par le biais de notre association nous avons pu offrir 7 maisonnettes à ce jour ! Et nous espérons en offrir d'autres (et ensuite aider à la reconstruction du petit temple du village ?)
Parfois des villageois ont dû emmené un (ou plusieurs) de leurs enfants à l'école monastique Phuntsok Tcheuling car ils ne pouvaient plus s'en occuper... quelques uns de ces petits nouveaux ont déjà trouvé un parrain mais il en reste une vingtaine à parrainer... Quand ils auront bien étudié ils pourront aller donner des enseignements dans leur monastère reconstruit... et participer ainsi à la paix mondiale... qui en a bien besoin !
En ce qui concerne la reconstruction je copie la traduction du message que Guna lama (secrétaire de l'association népalaise DCWC) a adressé à l'association pour expliquer ce qu'ils font (c'est traduit par thérèse et moi)
"17 novembre 2015
Chère Annick,
Je voudrais d'abord me présenter , je m'appelle Guna Lama , secrétaire de DCWC Nepal. Je suis allé dans le village en construction avec Sylvie, Matthieu, Elisa, Siddique et 3 volontaires australiens la semaine dernière.
Nous avons le projet de construire 150 maisons au village de Nagre Gargache du district de Kavre où il y a aussi l'hôpital communal. Ce village est catégorisé à haut risque par le comité officiel du développement rural de Kavre. Sur 580 maisons de ce district, 90% ont été détruites par le tremblement de terre. Nous n'avons pas la possibilité de construire une maison par famille aussi nous en avons prévu seulement 150 et nous continuerons dès que nous aurons des fonds.
Quand nous étions au village, j'étais occupée à organiser le travail de Mathieu et des 3 volontaires australiens. Nous avons travaillé 1 jour et demi avec Mathieu sur une maison puis les 3 australiens ont travaillé pour les murs et les jardins de l'hôpital. Les volontaires australiens ont plus de 65 ans aussi je leur ai proposé d'aider là ils peuvent facilement accéder. Sylvie ne peut pas travailler mais elle a observé le travail accompli.
Nous avons pu déjà construire 54 maisonnettes et 27 ensembles de matériaux de construction (ciment, tôles) ont été distribués à des familles sans logement , ils sont en train de reconstruire en ce moment ; 12 ensemble de matériaux supplémentaire ont aussi été livrés tout récemment pour 12 autres maisons . D 'autres familles sont en train de creuser et bâtir les fondations et d'assembler la charpente....
L'association fournit les tôles, les pointes, le ciment (2 sacs par construction) et ½ litre de produit insecticide pour le bois. Nous payons aussi le transport des materiaux : 2000 NPR (roupies népalaises) jusqu'au village et nous offrons une assistance technique au propriétaire de la maison. Les travaux, (comme rassembler les pierres...) et les autres frais sont à la charge du propriétaire à hauteur de 50 % (25000 roupies népalaises (NPR) chacun, soit environ 230 (ou 240 euros selon le change) offerts par l'association DCWC, 15000 NPR (140 euros) sont donnés par le gouvernement népalais et il reste en fait 10000 NPR (soit un peu moins de 100 euros) à trouver par le propriétaire -
soit un total de 475 euros environ pour une maison).
Selon les plan de ces maisonnettes, nous construisons d'abord les fondations. Un muret en pierres et argile de 90 cm de hauteur au dessus du niveau du sol , la superficie intérieure est de 3,50 X 7 m. Après la construction de ce muret et du toit les matériaux disponibles (comme bambou, bois, planches, tôles... ) sont utilisés pour faire les murs comme le propriétaire le veut et le peut.
Durant mon séjour,j'ai emmené 3 volontaires australiens pour voir le village où se trouvent la plupart des maisons déjà construites (Sylvie était là aussi mais ne pouvait aller en haut de la montagne et Mathieu travaillait, donc ils n'ont pas pu nous accompagner) ; mais ces volontaires n'ont pas pu atteindre le village et sont repartis à mi-chemin. Cependant, certaines de ces maisons déjà construites étaient visibles aux alentours du lieu où ils étaient hébergés et Sylvie était d'ailleurs hébergée par une famille qui avait une de ces maisons dont la construction était terminée. Je n'ai pas eu le temps d'en montrer d'autres... Mais tout le monde est bienvenu pour venir constater tout le travail accompli.
Dans le processus de distribution, la famille doit d'abord remplir un formulaire officiel où il est fait état de ses besoins en matière de logement, le gouvernement doit reconnaître que cette famille a réellement besoin d'un abri, et un rapport est établi par le représentant de l'association DCWC. Ensuite les matériaux sont d'abord distribués puis le cash après le démarrage des travaux.
54 maisons ont déjà été construites, et beaucoup d'autres sont en cours de construction...
Merci pour votre aide, j'espère que nous continuerons notre coopération dans cette mission pour le développement de notre communauté rurale."
GUNA LAMA
Secrétaire de l'association DCWC (Development for Children and Women Center)